Ils n’avaient aucune certitude de l’existence d’une vie après la mort, jusqu’à ce que leur proche décédé leur délivre un message. Ils partagent avec nous cette expérience qui a profondément modifié leur vision de la vie.
Elisabeth, 52 ans : « Je l’ai supplié de se manifester et la porte s’est ouverte en grand »
« Nous avons appris que mon mari, Sébastien, avait une grave maladie au tout début de notre relation. Alors que son état s’aggravait, j’ai osé lui demander de me faire un signe de là-haut s’il mourrait un jour.
Après son décès, je suis tombée dans une profonde dépression. Une nuit, alors que ma douleur était à son paroxysme, je me suis mise à hurler, allongée dans mon lit que je ne quittais plus guère et je l’ai imploré d’allumer la lumière s’il vivait encore quelque part. La lumière ne s’est pas allumée… mais la porte d’entrée s’est ouverte toute seule d’un coup. C’était une vieille porte d’entrée en bois et, de mon lit, j’ai entendu son bruyant grincement. J’avoue qu’au lieu de me rassurer, cela m’a fait terriblement peur.
Après cette drôle d’expérience, je ne lui ai plus jamais demandé de me prouver qu’il était quelque part. Mais parfois, je reçois des petits coucous. Le dernier date du 14 août dernier, le jour de notre 21e anniversaire de mariage. Je dinais dans un restaurant très chic avec mon compagnon en Grèce quand soudain est passée « notre » chanson à Seb et Moi : Just the way you are de Barry White. Quand nous l’entendions par hasard à la radio, où que l’on soit, cela nous mettait tous les deux dans une grande joie. Alors, signe de l’au-delà de mon grand amour ou hasard de la vie ? Je ne le saurai jamais. Mais j’éprouve à chacun de « ses » messages une grande gratitude et une grande joie. »
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Sandrine, 40 ans : « La silhouette de ma mère est apparue sur une photo prise par mon père »
« Maman est décédée le 6 novembre 2018, le jour de l’anniversaire de mon fils… Pour son anniversaire, en février, mon père avait décidé, de lui offrir une plaque gravée. Quand il l’a déposé sur sa tombe, il l’a photographié et l’a envoyée à toute la fratrie (nous sommes dix frères et sœurs !). En recevant la photo, j’ai immédiatement aperçu sa silhouette, en ombre. Elle nous regardait et son regard était franc. Ma mère nous a ainsi prouvé qu’elle était toujours là, près de nous. »
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Delphine, 37 ans : « Un message sur mon fil Instagram »
« J’ai perdu ma grand-mère l’année dernière. Le lendemain de sa disparition, je consulte mon compte Instagram et l’image d’un petit biscuit sur lequel était écrit « Je suis le signe que tu attendais… » apparaît dans mon fil. Ma grand-mère était une mamie gâteau qui nous régalait de pâtisseries. Lire ce message m’a particulièrement touchée et j’y ai vu un réel signe. Je suis certaine qu’il venait d’elle et qu’elle me l’envoyait pour m’apaiser. »
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Tony, 33 ans : « Depuis la visite de ma sœur, ma vie est transformée »
« En février 2008, alors âgé de 21 ans, j’apprends le décès de ma petite sœur de 19 ans. Christelle a décidé de mettre fin à ses jours, en se suicidant par pendaison. C’est ma mère qui l’a découverte en pleine nuit, alerté par les aboiements de notre chienne. Depuis ce jour, ma vie ne se résume plus qu’à une survie psychologique. Trois mois après son décès, des regrets amers et des pensées terribles me martèlent le cerveau. Jusqu’à ce que je vive cet instant magique, intense et bouleversant. Une expérience qui a changé, à tout jamais, mon paradigme de vie.
J’étais debout au deuxième étage de la maison, où se trouve un bureau, pour plier des draps. Cette scène est alors cruciale est importante car je vais la revivre, mais d’une façon différente trois jours plus tard, mais dans un rêve cette fois-ci. Une expérience, qui treize ans plus tard, me donne encore l’impression de l’avoir vécu la veille.
Dans ce « rêve » je me revois, dans cette pièce, comme si je m’observais, avec une vision différente, plus large et en panoramique. Ma sœur est là, à un mètre face à moi, vêtue de blanc, et tient le draps avec moi. Elle est radieuse, heureuse et son corps est illuminé par une lumière intense, divine, qui traverse la fenêtre de la pièce et qui vient l’envelopper sur tout son être. Elle sourit, et communique avec moi. Ces lèvres ne bougent pas, mais je comprends ce qu’elle me dit. Elle me demande de ne pas m’inquiéter. Et m’assure que tout va bien pour elle, qu’elle est accompagnée.
Je me suis réveillé de ce rêve, transformé, apaisé, bercé par le chant des oiseaux. Depuis ce jour, j’ai une approche totalement différente de la mort. Je suis convaincu d’avoir vécu une expérience transcendante et bien réelle.
Depuis qu’elle m’a prouvé que la vie après la mort existait, je suis heureux de vivre, bien plus heureux que je n’ai pu l’être auparavant. Aujourd’hui, inscrit en études d’infirmier, je me forme à l’accompagnement des personnes ayant vécu une expérience de mort imminente et m’oriente également vers l’accompagnement des endeuillés. »
Elodie, 47 ans : « Un bouquet de roses sur l’écran GPS de la voiture »
« Ma fille Eugénie et ma mère sont tombées malades en même temps et ont été hospitalisées plusieurs mois dans le même hôpital. J’ai senti ma mère lâcher prise quand elle a su qu’Eugénie était sauvée. Elle est morte peu de temps après, et ma fille a eu l’autorisation de sortir pour assister à son enterrement. Nous avions choisi de diffuser la chanson de Françoise Hardy : « Mon amie la rose », pour accompagner son cercueil à la sortie de l’église. Une chanson que ma mère aimait particulièrement.
Quelques mois après son décès, le jour de l’anniversaire de ma fille, je l’accompagne à un rendez-vous. Il est 7h30 du matin, j’allume le contact de la voiture et un bouquet de roses apparaît sur l’écran du GPS ! Stupéfaite, j’interpelle ma fille et lui dis : « tu vois, Eugénie, ça c’est pour toi ». Alors que je n’avais pas allumé la radio, la chanson de Françoise Hardy s’est enclenchée, juste le temps de notre trajet. Je crois qu’on ne pouvait pas rêver d’un plus beau cadeau. »
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Amandine, 35 ans : « Mon grand-père m’envoie des coccinelles »
« Depuis toute petite, ma famille m’a appris le respect de chaque être vivant : les plantes, les animaux, les êtres humains bien sûr. Mon grand-père encore plus que quiconque. Chaque parcelle de chaque jardin crée avec l’aide de tout organisme vivant et de la Lune le rendait heureux. Choisir ses graines, les planter et surtout les planter avec nous, ses petits-enfants, nous enseigner comment, pourquoi, avec quoi le faire le rendait encore plus en joie.
Ce partage essentiel se faisait également dans le respect des petits insectes et oiseaux. Notamment les mésanges, rouge-gorge et les coccinelles. Cette petite bête à bon dieu était notre lien. À chaque petite demoiselle mal en point croisée sur notre chemin , il m’enseignais de tout faire pour la sauver.
En grandissant, je me surprenait à les secourir et à lui raconter parfois mes sauvetages. À chaque histoire, ses yeux rieurs me souriaient.
Un matin de mai, mon papi s’en est allé. Par une belle journée de juin, nous nous sommes retrouvés pour sa cérémonie puis l’inhumation. Juste avant ta mise en terre, nous avions lu un dernier texte qui parlait de son jardin et de ses roses, et au moment où son cercueil commence lentement sa descente, j’ai senti comme une légère piqûre sur l’épaule gauche. Le côté du coeur. Ma tête me dit alors un quart de seconde, de balayer l’insecte d’un revers de main mais mon coeur m’en empêcha.
Quelque chose d’intense et d’inexplicable me dis de baisser la tête et de voir qui est cet insecte. Et là… une petite coccinelle. Mon coeur ne fait qu’un tour. Je sais qu’il est là, avec nous. En même temps, ne disons nous pas que nos absents sont présents à leurs obsèques le jour J ? Très émue, je commence à vouloir montrer la petite demoiselle à mon compagnon. Celle-ci s’envole alors sur son épaule.
Depuis presque deux ans maintenant, j’ai régulièrement des signes par ces petites demoiselles. Souvent, lorsque je suis triste, ou particulièrement stressée. Par exemple, lorsque j’attendais une réponse pour mon entrée en formation dans le domaine funéraire : j’étais au téléphone avec le responsable du centre de formation au moment où j’ai vu une petite coccinelle sur le rosier de mon grand-père. Je n’ai pas lâché cette petite des yeux.
Deux minutes après, j’ai su que j’étais prise. Mon grand-père connaissait mon projet et me soutenait. J’en ai encore eu la preuve ce jour là. »
Pour en savoir plus sur la vie après la mort, consultez nos ressources dans notre médiathèque.
Marie-Hélène, 57 ans : « Mon père m’a téléphoné, preuve d’une vie après la mort »
« Une dizaine de jours après son incinération, mon père, à qui ma sœur et moi avions demandé un signe pour nous dire qu’il était bien, m’a téléphoné sur mon fixe en se présentant exactement comme il le faisait de son vivant. Derrière lui, je percevais un brouhaha, comme s’il était en soirée. Comme je restais interloquée en répétant bêtement « allo », une voix derrière celle de mon père a dit : « C’est pour Madame Doré ». Et la communication a été coupée. Après la surprise et « l’intellectualisation » de ce moment vécu, j’ai ressenti une joie immense et un bien-être profond, comme si j’avais reçu une perfusion d’amour. »
Et vous, avez-vous reçu un signe de votre défunt ? N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire.
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