Un évènement, une histoire à partager à la communauté Happy End ? Je partage mon témoignage

« En selle avec Maël », c’est le nom de ce périple à vélo qui doit durer trois mois et qui pourrait être décrit comme une « parenthèse » pour « essayer d’avancer ». Quelques semaines après la mort de leur fils, emporté par une leucémie, les deux femmes ne comptent plus les coups de pédales.

Parties de Normandie, elles suivent leur objectif, jour après jour : boucler un tour de France. Au départ, elles l’avaient envisagé comme un remerciement collectif. Les proches, et d’autres, avaient en effet constitué une cagnotte-surprise pour que les mamans puissent faire face au quotidien (alors qu’elles avaient arrêté de travailler pour consacrer tout leur temps à leur enfant).

Un voyage pour le faire vivre à travers elles

Aujourd’hui, le voyage permet « d’honorer la mémoire de Maël », de « le faire vivre à travers elles ». Et chaque jour, c’est le cas ! Car le soir, après une journée éprouvante, les hôtes qui les accueillent regardent avec attention l’album de famille qu’elles font voyager avec elles. Et l’histoire de Maël chemine ainsi de région en région.


Le vélo pour pédaler, pour « évacuer »

Aude et Solveig le savent bien, on « se sent vivant quand on pratique une activité ». Elles étaient déjà de grandes sportives avant ce départ, mais leurs compétences ne les soustrait pas au chagrin, qui pèse parfois bien lourd sur la selle…

Quand elles sont parties, elles vivaient cette expédition comme un chemin de deuil personnel, sans avoir l’idée de partager leur vécu. Mais un proche a souhaité mettre en lumière leur démarche singulière. Par la suite, les témoignages de familles endeuillées et de gens touchés par leur cheminement sont arrivés plus nombreux. Elles découvrent que le choix qu’elles ont fait peut sembler « inspirant ». Néanmoins, elles ne sont pas sûres de « retrouver le goût de la vie » au bout du chemin.

Pour les suivre, étape par étape, consultez leur page Facebook En selle avec Maël.

A lire : Etre reconnu comme parange(s), du langage à l’administratif

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