Green burial : une alternative de funérailles durables et écologiques


Les familles sont de plus en plus nombreuses à souhaiter des obsèques plus respectueuses de l’environnement. C’est pourquoi le mouvement du green burial ou “enterrement vert” fait de nombreux adeptes partout dans le monde, et surtout aux États-Unis. Depuis l’ouverture du premier cimetière vert du pays en 1998 en Caroline du Sud, la pratique s’est considérablement étendue.

On vous en dit plus.

En quoi consiste le green burial ?

Le green burial consiste à mettre en œuvre toutes les solutions possibles afin de minimiser l’impact environnemental causé par un décès. Cela comprend :

  • L’utilisation de cercueils en matières biodégradables
  • L’absence d’embaumement chimique qui est parfois remplacé par des huiles essentielles
  • La plantation d’arbres ou de végétation pour indiquer l’emplacement les tombes, et parfois même l‘absence de pierres tombales

Dans certains états comme la Californie, le Massachusetts ou le Michigan, il est possible d’être enterré sans cercueil. Le corps est alors enveloppé dans un tissu ou un linceul, placé dans un trou et recouvert de terre. Cela favorise une décomposition plus rapide du corps, permettant aux nutriments de retourner à la terre. Un procédé semblable à l’humusation qui consiste à transformer le corps en compost. En France, ce procédé n’est pas encore autorisé mais l’association Humo Sapiens milite pour sa légalisation.


Les enterrements verts sont-ils légaux dans tous les États ?

Les enterrements verts sont légaux dans les cinquante États des États-Unis, mais chacun a ses propres règles. Chaque État dicte la manière dont les cimetières et les salons funéraires peuvent procéder aux enterrements naturels, ce qui peut impliquer un caveau funéraire, un cercueil naturel et des règles d’embaumement spécifiques.

La législation impose de faire appel à une entreprise de pompes funèbres pour l’organiser.

Où peut-on être enterré naturellement ?

Dans un cimetière

Selon le groupe Funeral Resources and Education du New Hampshire, on compte 442 cimetières naturels aux États-Unis et au Canada. Seuls quelques-uns sont des sites funéraires désignés “zones de conservation” qui visent spécifiquement à restaurer l’habitat naturel. La plupart sont des cimetières funéraires naturels ou des cimetières hybrides (des cimetières traditionnels qui ont prévu une section spécifiquement destinée à l’inhumation verte.)

Sur son propre terrain

Les enterrements à domicile sont légaux dans tous les États, excepté en Californie, dans l’Indiana, à Washington ou dans le District de Colombie. Toutefois, certaines réglementations empêchent leur organisation. Le fait d’imposer que le lieu de sépulture se trouve à une certaine distance des plans d’eau ou d’autres bâtiments et routes peut rendre l’enterrement à domicile impossible pour de nombreuses personnes.

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