Reconversion : elles créent leur agence de pompes funèbres en solo


« C’est un métier de rigueur et d’organisation sans faille »

Carole Cavenel, 33 ans, directrice de l’agence de pompes funèbres L’autre Rive à Amiens

Donner du sens à ma vie professionnelle. J’ai exercé le même métier, responsable administrative, pendant plus de 10 ans et dans cette société où tout va vite, j’ai eu besoin me tourner vers les autres, de me rendre utile. J’ai commencé à me questionner sur mes motivations, mes envies et ce qui pouvait me passionner. Je savais très bien au fond ce que je voulais ! Mais comment assumer de vouloir devenir « croque mort » ? C’est difficilement avouable. Et pourtant, c’était un souhait profond. J’ai été privée de l’enterrement de ma grand-mère. Pour me protéger, on m’a interdit d’assister à ses obsèques. C’est peut-être cette cicatrice que je voulais panser. Après avoir écumé les franchises de pompes funèbres sur internet, je suis tombée sur L’Autre rive. J’ai su que c’était la franchise qu’il me fallait car je voulais aborder les obsèques différemment, de façon moins classique, moins standardisée.  

L’écoute avant tout. Les familles arrivent tristes dans mon agence mais aussi très souvent stressées car elles sont dans l’inconnu le plus total et le système oblige les familles à choisir quasiment immédiatement une société de pompes funèbres. Vite… vite… toujours plus vite. Alors la première chose importante pour moi, c’est de leur dire : « je suis là, je vais vous aider ». Ensuite, on prend le temps d’échanger. Je les écoute, les décharge. Ce temps de partage est primordial pour cheminer ensuite vers la cérémonie. Je dois cerner leurs envies parfois non exprimées, comprendre les éventuelles tensions pour dessiner les funérailles qui leur conviennent.

 Ma première cérémonie : celle de mon beau-père. Mon beau-père est parti aux Etats-Unis, avec ses amis, road trip en Harley Davidson juste avant que nous soyons confinés en France. Quelques jours après son départ, mon conjoint apprend que son père à fait un malaise et a été conduit à l’hôpital. Il s’agit du cœur. On arrive à l’avoir au téléphone, il tousse beaucoup, est très fatigué. Il est seul et nous n’avons aucun moyen de prendre l’avion pour le rejoindre, les aéroports sont fermés. Les jours passent, mon conjoint et ses frères arrivent tant bien que mal à échanger avec le médecin sur place. On place Jean-Claude dans un coma artificiel, puis on prévient les garçons que la covid a envahi les poumons, le foie… c’est terminé. Impossible de faire rapatrier son corps, donc deux solutions : inhumation sur place ou crémation sur place et possibilité de rapatrier ses cendres. La crémation a été privilégiée par défaut. J’ai préparé les obsèques de mon beau-père, je suis intervenue sur la réalisation de la sépulture et j’ai officié la cérémonie au cimetière. J’ai créé mon agence, il a été le premier défunt que j’ai pris en charge. Un déchirement pour moi mais avant tout un grand honneur pour cet homme que j’adorais.

La lourdeur administrative du métier. On ne va pas se mentir : le funéraire est un métier de paperasses ! Le processus administratif représente 75 à 80 % de mon temps. La mort est une affaire légale, d’autorisations administratives, de délais à respecter. C’est un métier de rigueur et d’organisation sans faille. Il vaut mieux être organisé pour ne pas commettre d’erreurs ou d’oublis !


« En France, les rituels funéraires sont trop figés »

Ludivine Gantois, 38 ans, directrice de l’agence Philae à Valenciennes 

Un déclic de longue date. J’ai fait des études de comptabilité et rien ne me prédestinait au funéraire. J’ai découvert le métier lors d’un contrat de vendeuse il y a 17 ans, un remplacement. La gérante de l’agence de pompes funèbres où je travaillais cherchait quelqu’un pour les permanence du samedi. Je me suis proposée et dès le premier week-end, j’ai été en charge de l’organisation d’obsèques pour une famille. J’ai pris un plaisir fou à les accompagner et les familles le ressentaient : les patrons m’avaient même félicité à l’époque. La graine était plantée. C’était devenu une évidence qu’un jour, j’exercerai ce métier. J’ai poursuivi ma carrière dans l’entreprise de mon père en gardant cette idée dans un coin de ma tête. C’est un métier très prenant : j’attendais que mes enfants soient autonomes pour sauter le pas. Le jour des 12 ans de mon fils, j’ai décidé de créer mon agence. 

Des textos réconfortants. Ma relation avec les familles ne se limite pas à l’organisation des funérailles. Je continue à échanger avec certains couples ou familles que j’ai accompagnés. Pendant la préparation des obsèques, je leur envoie des SMS pour leur dire que je suis là s’ils ont besoin de parler. Face à de telles épreuves, des liens se tissent. 

Parler aux morts. J’ai un immense respect pour les défunts dont je m’occupe. Je les manie avec délicatesse. Je les appelle toujours par leur prénom et les préviens de chaque geste que je vais leur prodiguer ou de l’endroit où je vais les emmener. Ils ont beau être décédés, le rapport que j’ai avec eux est avant tout humain.

Adoucir la peine. Je voudrais qu’on ne voit plus la mort qu’en noir. Bien sûr que c’est triste de perdre quelqu’un qu’on aime mais on se doit de fêter la vie que nos proches ont vécue. C’est le message que j’essaie de transmettre aux familles que j’accompagne. En France, les rituels du funéraire sont figés. On entend toujours les mêmes textes, les mêmes chansons. C’est d’un triste ! J’ai réalisé que beaucoup de familles reproduisaient ce qu’elles avaient vu et craignaient le regard des autres. Combien de fois ai-je entendu : “mais ça ne se fait pas !”. Mon rôle est de leur expliquer que tout est possible, à partir du moment où cela a du sens pour le défunt et ses proches, et de les accompagner dans la construction de cet hommage. Mettre du beau dans la vie, c’est réconfortant.  Et c’est en ouvrant ce chemin que d’autres sauront qu’ils peuvent aussi inventer leur propre hommage. 

Le tabou de la mort. J’ai mesuré le tabou de la mort par la réaction de ma fille de 16 ans quand je lui ai annoncé ma reconversion. Elle ne voulait surtout pas que son petit copain sache quel métier j’exerçais. “On va se moquer de moi !”, me disait-elle. Tout s’est débloqué le jour où il est tombé sur mon corbillard devant la maison. Il a perdu un petit frère de 3 ans et sait à quel point notre fonction est utile aux familles. Depuis, ma fille a compris que c’était un métier noble, elle me pose souvent des questions sur mes journées et les défunts dont je m’occupe. 

Un souvenir marquant. Le meilleur ami de ma fille est décédé brutalement dans un accident de moto. Sa maman, avec qui j’avais déjà eu l’occasion d’échanger sur ma vision du métier, a souhaité me confier l’organisation de ses funérailles. J’étais directement touchée par ce drame. Comment allais-je gérer cette situation ? Yvannis était un adolescent souriant, un vrai clown dans la vie. Malgré leur douleur et leur peine, j’ai essayé de les amener à lui rendre un hommage vibrant de vie, à son image. Ses frères et sœurs ont aussitôt été réceptifs. La maman, moins. Elle redoutait les réactions de l’entourage. Mais elle nous a fait confiance. A l’aide de mes conseils, la famille a décoré le funérarium comme si c’était sa chambre. On y a installé sa table de nuit, sa trottinette, ses bonbons. L’endroit débordait d’ondes positives et cela aidait les jeunes qui venaient lui dire au revoir… Le jour de la cérémonie, nous avons chanté, dansé sous une tonnelle blanche au cimetière. Toute l’assemblée a frappé des mains. Depuis, la famille est restée dans la même énergie. Ils continuent à rendre hommage à Yvannis à travers un compte Instagram, la célébration de son anniversaire… Ils ont posé une boîte aux lettres devant la tombe d’Yvannis pour que ceux qui l’aiment puissent lui écrire, ses proches le font vivre malgré l’absence. 

« Avec ce métier, j’ai donné du sens à ma vie »

Audrey Lalande, 41 ans, directrice de l’agence Philae à Agde

Un pur hasard. Je n’ai pas peur de le dire. Je n’avais jamais réfléchi à tous ces métiers autour de la mort car je ne les connaissais tout simplement pas. Pendant ma scolarité, on m’a parlé de tout un tas de professions… mais jamais celles du funéraire. C’est dommage. Je souhaitais exercer un métier dans la santé mais je n’étais pas assez scientifique. Mes professeurs m’ont donc découragée et j’ai fait ma carrière dans les assurances. C’est lors d’une conversation banale entre amis il y a deux ans qu’un ami m’a annoncé en plaisantant qu’une entreprise de pompes funèbres était à vendre près de chez nous. A cet instant précis, j’ai ressenti quelque chose d’inexplicable, cela a résonné en moi. J’ai cheminé avec cette envie, sans en parler à mon entourage. Je me suis renseignée sur les franchises, ai entamé une formation. Puis, j’ai fini par ouvrir mon agence avec l’aide du réseau Philae, il y a un an. Aujourd’hui, je ne regrette ni mon choix, ni mon audace. Je m’épanouis pleinement dans cette activité. Avoir le privilège d’être choisie par une famille pour honorer leur défunt est enrichissant. Je me sens utile. J’ai donné du sens à ma vie.

Sans limite. Le plus important pour moi, c’est d’être à la hauteur des attentes des familles. On a tous une vision différente de la mort et du déroulement des obsèques. Il est important de respecter les souhaits de chacun, de s’adapter à ce que l’on nous demande… Mais le plus souvent, les proches endeuillés ne savent pas ce dont ils ont envie, ni ce qu’ils ont le droit de faire. Finalement, ils s’autocensurent. Mon rôle, c’est de cerner qui était le défunt, ce qu’il aimait, pour dessiner une cérémonie qui lui ressemble. J’ai ainsi accompagné une femme dont le mari était décédé, ils voyageaient beaucoup et adoraient le Brésil. J’ai donc encouragé la famille à créer une cérémonie sur ce thème. L’assemblée portait des vêtements colorés, moi-même était vêtue d’une robe rouge. Nous avons écouté un Ave Maria Brésilien. C’était un hommage joyeux, qui reflétait la vie de ce monsieur.

Des mots dédiés. J’écris toujours un texte en hommage au défunt, que je construis à partir des témoignages des membres de la famille. J’estime que c’est mon rôle de les aider à personnaliser ce moments si important. Ces mêmes textes lus et relus à tous les enterrements, je trouve ça déprimant.

Un enterrement de marins. J’ai organisé les obsèques de deux frères âgés de 23 et 33 ans, décédés dans le naufrage de leur bateau de pêche. La famille et les amis étaient dévastés. Malgré leur douleur, nous avons réussi, avec l’aide de tous, à créer une cérémonie à leur image avec de la musique, un montage photos, des prises de parole. L’équipe de porteurs étaient vêtue en jean et marinière. Ces deux frères sont partis sous une haie d’honneur formée par leur équipe de foot et les sauveteurs-plongeurs qui avaient participé à leur recherche. Encore aujourd’hui, leurs parents me rendent visite à l’agence pour discuter. Nous avons tissé un lien fort.

Une femme dans le métier. Quand je me suis installée, j’ai senti qu’on ne me prenait pas très au sérieux. Certains devaient se dire que je déchanterai vite… J’essaie de ne pas m’en soucier ou de faire passer des messages avec humour. Je sens encore parfois des sourires moqueurs quand je gare mon corbillard devant le funérarium pour réaliser un transfert. Je n’y prête pas attention et poursuis ma mission.

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« Je voulais créer un lieu lumineux et chaleureux »

Brigitte Lardy, 66 ans, directrice de l’entreprise de pompes funèbres L’Autre Rive à Lyon

Plus d’humanité. J’étais responsable de collection pour une marque de prêt-à-porter lorsque j’ai été confrontée à deux décès coups sur coup dans mon entourage : le mari d’une amie très chère et mon beau-père. J’ai alors découvert l’univers austère des pompes funèbres. Pour l’organisation des obsèques, nous nous sommes retrouvés à l’étroit dans une agence, tout sauf accueillante. Nous étions entourés de produits vieillots et de fleurs artificielles. Ce manque de lumière et de chaleur m’a choquée. Les cérémonies qui ont suivi étaient sans humanité, sans âme… C’était terrible. J’étais persuadée qu’il était possible de proposer autre chose. Après la fermeture du bureau de style où je travaillais, j’ai continué à chercher du travail dans la mode tout en explorant les possibilités dans le funéraire. Je voulais ouvrir une agence accueillante et chaleureuse et je visualisais déjà l’agencement, notamment un mur peint de nuages. Au fil de mes recherches, j’ai découvert l’Autre Rive. Cette franchise correspondait parfaitement à ma vision du métier. Ils m’ont accompagnée et j’ai appris le métier avec eux.

De drôles de réactions. Quand j’ai annoncé à mon entourage ma reconversion, j’ai eu le droit à « Mais t’es folle ? » ou des « Ah oui, il en faut !« . Les réactions étaient toutes négatives hormis celle d’une amie qui s’est réjouit pour moi. En endossant ce rôle de croque-mort, je devenais la paria, comme si la mort était contagieuse.

Un endroit accueillant. Mon agence ressemble à tout sauf à une entreprises de pompes funèbres. D’ailleurs, les passants pensent souvent qu’il s’agit d’une boutique de décoration. Contrairement à la plupart des enseignes, on peut nous voir à travers la grande vitrine. J’ai toujours été surprise par ces lieux remplis de produits funéraires uniformes, comme s’il était impossible d’accompagner la mort mais aussi la vie. Le secteur est resté bloqué dans les années soixante et nous laisse penser que notre tristesse nous condamne à des produits moches et chers ! Il est important de remettre du beau dans ce moment difficile. La majorité des urnes que je choisis sont des objets venant d’Asie, d’Afrique ou conçus par des artisans français, des pièces uniques… J’ai aussi à cœur de recevoir les familles autour d’une table ronde et non derrière un bureau.  C’est plus intime et moins formel.

Ces gens que l’on connaît. Le plus difficile, c’est d’organiser les obsèques des personnes que j’ai rencontrées en amont. Je me souviens notamment d’une femme, qui était venue avec son fils. Atteinte d’un cancer, elle souhaitait anticiper ses obsèques. Elle m’avait dit : « je ne veux pas mourir« . Un mois après, son fils est revenu pour m’annoncer son décès… Forcément, je ne peux rester pas insensible dans ces cas-là, nous avons tissé un lien. Malgré tout, je dois les accompagner et leur montrer que la vie continue.

Un rythme soutenu. J’ai toujours énormément travaillé donc mon rythme actuel ne m’a jamais dérangé. J’ai connu une période plus difficile entre 2020 et 2021, avec un nombre de décès importants. Le rythme était soutenu. Une famille qui vient de perdre un proche n’a pas d’horaires. Elle peut nous appeler à l’heure du déjeuner, le soir tard… Il fallait pouvoir répondre à toutes leurs sollicitations, avec la même implication. Sans jamais perdre son âme.

Couteau-suisse. Dans mon agence, je gère tout. J’accueille les familles, je les conseille, crée la cérémonie avec eux, et assure le rôle de maître de cérémonie le jour des obsèques. Avoir un seul interlocuteur est rassurant et apaisant pour les familles. Au moment de la mise en bière, je suis présente mais discrète pour les accompagner, les entourer. On construit une histoire commune. Lorsqu’une famille me dit : « c’est exactement ce qu’il/elle aurait voulu » ou qu’elle m’envoie des petits mots comme « Merci de votre humanité« , je sais que je l’ai bien accompagnée.

« Face aux larmes, je redouble d’efforts »

Ikhlas Nosbe, 39 ans, directrice de l’Agence Dernier Vœu, agence Philaé à Mandelieu

Accompagner les familles de A à Z. Après quinze ans dans la banque, je ne trouvais plus de sens dans mon métier. J’aimais la relation avec les clients mais l’aspect commercial prédominant me gênait de plus en plus. J’avais envie de faire quelque chose de vrai. En tant que gestionnaire de patrimoine, je vendais des contrats obsèques et l’idée de sortir de cet unique lien financier et d’accompagner les familles de A à Z a germé. J’avais besoin d’être sur le terrain et envie de me sentir utile.

Le don de soi. Quand je me charge d’un décès au sein d’une famille, je prends mon rôle très à cœur. J’essaie de me mettre à la place des familles endeuillées et d’avoir des petits gestes qui les apaiseront, les soulageront.  Proposer aux personnes de monter dans ma voiture pour aller au crématorium ou au cimetière par exemple, aller récupérer les urnes au crématorium sans le facturer pour qu’elles n’aient pas à le faire… Ces attentions changent tout. C’est en prenant soin des autres que je m’épanouis. Quand les familles me remercient du chemin parcouru ensemble, c’est la plus belle des récompenses. 

Du sur-mesure. Pendant longtemps, les endeuillés n’avaient accès qu’à des obsèques standardisées. Ce n’est pas ce que j’ai envie de proposer. Selon moi, c’est aux professionnels du funéraire de s’adapter aux besoins des personnes et non à elles de se plier à nos usages et nos pratiques.

« Il est où le patron ? » On ne va pas se mentir, c’est un milieu encore très masculin, assez macho. Je ressens parfois une forme d’animosité à mon égard, qui ne me semble pas uniquement due à la concurrence. On me fait comprendre que je ne suis pas à ma place. Côté clients, cela arrive aussi qu’on me demande : “Il est où votre patron ? ». Je réponds, toujours avec le sourire, : « devant vous, c ‘est moi le patron ».

Un sens de l’écoute appréciée. Souvent, les familles demandent des devis dans plusieurs agences avant de se décider. Quand elles reviennent me confier leurs obsèques, elles me disent “on n’a pas choisi votre devis, on vous a choisi vous.” Une femme m’a, un jour, confié après les obsèques de sa mère : “ma maman vous aurait adorée.” Ca m’avait beaucoup touchée.

Ce qui peut être dur à vivre. Quand le décès est particulièrement violent ou qu’il touche un enfant, je suis plus affectée. Malgré l’expérience, je n’ai pas perdu ma sensibilité mais je m’efforce de ne pas montrer ma peine aux familles. Face à leurs larmes, je redouble d’efforts pour gérer les choses au mieux, pour qu’ils n’aient aucune crainte ni inquiétude sur le déroulement des obsèques. C’est uniquement pendant les cérémonies que l’émotion peut être présente, en écoutant un texte, en observant les gestes d’une familles envers son défunt. Avant, il y a trop de choses à gérer. 


Marché funérairePortrait de pro
Commentaires ( 1 )
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  • Delaitre Sandrine

    Des témoignages magnifiques, oui l’amont, la cérémonie et l’après d’un deuil sont importants. Permettre une communion representative du défunt dans la joie et dans la peine est nécessaire. Vous faites un métier magnifique tel que vous le présentez.