Hommage national aux soldats tués : les Français, invités demain, à saluer le cortège


Une légion d’honneur à titre posthume

Demain, mardi 14 mai, la France rendra hommage à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncellosera, les deux commandos Français tués au Burkina Faso. La cérémonie, présidée par Emmanuel Macron aura lieu mardi à 11 heures. A cette occasion, le Président de la république devrait remettre la Légion d’honneur, à titre posthume, à ces deux membres des forces spéciales, morts au cours d’une opération de sauvetage de quatre otages.

Edouard Philippe, premier ministre, Florence Parly, la ministre des Armées  et l’ancien président de la République François Hollande devraient y assister.

Avant que ne débute la cérémonie, les Français sont invités à venir dès 10 heures sur le Pont Alexandre III afin de saluer les cercueils des deux combattants morts pour la France.

Cet hommage national sera le troisième accordé à des militaires depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. En effet, le Président a déjà présidé, en juin 2017, la cérémonie du militaire parachutiste Albéric Riveta, mort au Mali et en mars 2018, l’officier de gendarmerie, Arnaud Beltrame, qui s’était volontairement substitué à une otage au cours de l’attaque terroriste du 23 mars 2018 à Trèbes et qui avait succombé à ses blessures.


Hommage national, une cérémonie réservée aux militaires morts pour la France

Si ce type de cérémonie officielle, « décidée par le Président de la République et inscrite au Journal officiel », est destinée aux militaires morts pour la France, comme l’indique le site du gouvernement, d’autres hommages nationaux ont été rendus pour des personnalités civiles au destin exceptionnel comme les victimes des attentats du 13-Novembre 2015 et de rares personnalités comme Lazare Ponticelli, le dernier poilu, l’abbé Pierre, Jean d’Ormesson ou encore Simone Veil. Pour ces rares occasions, il arrive que le président demande qu’une minute de recueillement soit observée dans les établissements et institutions publiques comme les écoles, les mairies ou les gendarmeries. Cette cérémonie ne doit pas être confondue avec des obsèques nationales, qui ne s’inscrivent pas dans un cadre officiel précis même si elles sont prises en charge par l’Etat. Ces obsèques peuvent donc se dérouler dans des lieux choisis par les familles, et non , au Panthéon ou aux Invalides, comme l’exige un hommage national.

Quant au deuil national, il est décrété par le président de la République à la mort d’un ancien chef d’Etat par exemple, ou pour honorer les victimes d’attentats. Il peut s’étaler sur « un ou plusieurs jours », s’accompagner d’une minute de silence et de la mise en berne des drapeaux sur tous les édifices publics.

 


Actu