Cérémonie laïque : comment personnaliser l’au-revoir ?


En vous affranchissant du religieux, une cérémonie laïque vous donne plus de liberté. Vous allez pouvoir organiser des funérailles où l’hommage reflète le défunt de manière plus vivante. Seul compte le respect des temps de recueillement. Tout peut-être envisagé en fonction des goûts et des choix de vie de la personne décédée. Au final, la seule question à se poser est : « Qu’est-ce qui avait du sens pour lui ou elle ? »

Le lieu de la cérémonie laïque

Si les cérémonies laïques ont le plus souvent lieu dans un crématorium ou au cimetière, d’autres options peuvent être envisagées. La moins onéreuse consiste à demander à la mairie de la commune si elle accepte de mettre une salle communale à disposition de la famille. Une proposition de loi a été déposée pour permettre l’organisation de cérémonies laïques dans les mairies. Mais en attendant, certaines communes jouent le jeu gratuitement ou pour une somme raisonnable. N’hésitez pas à questionner l’agence de pompes funèbres à laquelle vous avez fait appel sur cette possibilité. Il est aussi envisageable d’organiser la cérémonie au domicile du défunt si la taille de celui-ci le permet et si l’ouverture de la porte permet le passage d’un cercueil.

Si le défunt était une passionnée de théâtre, un champion de basket ou encore un patron de restaurant à qui il avait dédié une partie de sa vie, rien ne vous empêche d’envisager l’organisation de la cérémonie dans ces endroits chargés de sens. Parfois, une conversation peut suffire pour obtenir un accord…

Sachez enfin que certaines salles (péniche, restaurant, salle de fêtes…) acceptent de louer leur lieu pour des cérémonies laïques.


La tenue vestimentaire 

La défunte adorait le rose ? Pourquoi ne pas proposer à l’assemblée de s’habiller en conséquences. S’habiller en noir n’est pas une convention obligatoire. Dans de nombreux pays, la couleur est à l’honneur. En Inde et au Vietnam, on privilégie le blanc, au Japon, le noir et blanc, en Chine, le blanc et le rouge, en Iran, le bleu. Idem si le défunt était un collectionneur de baskets, rien ne vous empêche de demander à ses proches d’en porter le jour des funérailles. Toutes ces attentions personnelles sont une façon de lui rendre hommage.

Le geste d’adieu

A la fin de la cérémonie, on a l’habitude de déposer des roses ou des pétales de fleurs sur le cercueil du défunt. Mais rien ne vous empêche d’apporter une touche personnelle à cet instant. Tout est envisageable lors d’une cérémonie laïque.

Si la personne décédée était une grande joueuse de cartes, pourquoi ne pas opter pour des cartes à jouer ? Ou des réglisses pour une personne qui les appréciait plus que tout ? On peut aussi imaginer que chacun écrive un petit mot ou dessine sur une feuille et l’attache sur un arbre ou encore inviter l’assemblée à écrire un message sur un post-it qui sera ensuite collé sur le cercueil.

Plutôt qu’une fleur, il est aussi possible de déposer un roseau, symbole de vie et de protection, dans un grand vase rempli d’eau. Vous pouvez aussi envisager un lâcher de colombes ou un lâcher de papillons magiques.

Ce geste d’adieu doit avoir du sens, pour le défunt et ses proches. N’essayez pas de « répondre à des codes ». Faites vous confiance. Vous êtes le mieux placé pour choisir.

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