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Aujourd’hui, aucun registre du « oui » n’existe à propos du don d’organe. La loi Française s’appuie sur le principe de la solidarité nationale pour placer automatiquement chaque citoyenne dans le camp des donneurs.

Pour affirmer votre refus, il faut l’exprimer de la manière la plus explicite en remplissant un registre du refus, disponible en ligne. Deux autres possibilités vous sont également offertes. Si vous le souhaitez, vous pouvez rédiger un document exprimant votre refus et le confier à un proche de confiance qui, à son tour, le présentera aux autorités compétentes le moment venu. Ainsi, en cas d’incapacité, une tierce personne pourra se charger de la rédaction et le faire valider par deux témoins. Là encore, le choix du don d’organe ou non vous appartient pleinement.

Un don anonyme et gratuit

Le don d’organe repose sur trois principes fondateurs. Le consentement, comme évoqué plus haut, l’anonymat du donneur et la gratuité. Les gens qui le souhaitent peuvent faire le choix de donner un ou plusieurs organes. En général, les médecins prélèvent en priorité les reins, le foie et le cœur. Il leur arrive également de prélever les poumons, le pancréas, la cornée, des sections de l’intestin et des tissus tels que les os, les artères et les tendons. Ces prélèvements étant, évidemment, contraints par la viabilité des organes et tissus du défunt. Des analyses et des prélèvements sanguins sont en effet pratiqués pour s’assurer qu’aucune maladie ne risque d’être transmise au receveur.


Le don d’organes, en pratique

Le processus de don d’organe n’est déclenché qu’au moment de l’établissement officiel de la mort du donneur. Le donneur doit être en état de mort encéphalique. Celle-ci sera déterminée par la réalisation de deux électro-encéphalogrammes établis à quatre heures d’intervalle ou par angioscanner. Le processus est également lancé en cas d’arrêt cardiaque avéré, notamment dans le cadre d’un arrêt circulatoire faisant suite à la limitation ou l’arrêt de traitements thérapeutiques. A la suite des prélèvements d’organes, les praticiens ont l’obligation formelle de restituer le corps du défunt à ses proches dans un état respectant son intégrité. Ceci, afin de procéder aux funérailles dans les meilleures conditions possibles.

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